Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux

Le billet du mois

Mars 2004

Le Carême avec Jésus

par Emmanuel Lapierre, o.p.

Nous est-il déjà arrivé de nous arrêter, ne serait-ce qu’un instant, pour réfléchir à la façon dont nous comprenons le carême ? L’exercice vaudrait peut-être la peine d’être tenté. Et l’on peut parier gros qu’il aboutirait, pour à peu près tout le monde, à des résultats semblables. La compréhension que nous avons du carême n’est guère réjouissante : pénitence, mortification, efforts de conversion par-ci, efforts de conversion par-là, temps pénible à vivre jusqu’à ce qu’enfin la joie de Pâques nous en délivre.

Mais n’y aurait-il pas une façon plus positive de comprendre, et donc de vivre le carême ? Le mot, on le sait, veut simplement dire « quarante ». Les quarante jours que Jésus a passé, dans le jeûne et la prière, à se préparer à l’annonce du Règne de Dieu. Quarante jours avec Jésus, à le contempler, Lui, non pas nous et nos misères. Un carême aux côtés de Jésus, un carême à la suite de Jésus, un carême avec Jésus, quelle aventure spirituelle extraordinaire ! Les choix qu’a faits Jésus pour le service exclusif du Dieu Tout-Puissant, sans aucune compromission avec les vaines gloires de ce monde, où se trouve également la gloriole d’avoir accompli de grandes pénitences.

Jésus, Lui seul, dans la puissance de l’Esprit, n’est-ce pas là un carême qui porte le véritable ESPOIR ?