Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux
Le billet du mois

Décembre 2008

« Et si c'était vrai... »

par Jacques Lauzier, o.p.

Dites, dites, si c’était vrai
S’il était né vraiment à Bethléem, dans une étable
Dites si c’était vrai
Si les rois Mages étaient vraiment venus de fort loin
Pour lui porter l’or, la myrrhe, l’encens
Dites si c’était vrai
Si c’était vrai tout ce qu’ils ont écrit Luc, Matthieu   et les deux autres
Dites, si c’était vrai
Si c’était vrai le coup des Noces de Cana
Et le coup de Lazare
Dites, si c’était vrai
Si c’était vrai ce qu’ils racontent les petits enfants
Le soir avant d’aller dormir
Vous savez bien, quand ils disent Notre Père,
Quand ils disent Notre Mère
Si c’était vrai tout cela
Je dirais oui
Oh, sûrement je dirais oui
Parce que c’est tellement beau tout cela
Quand on croit que c’est vrai.

Jacques Brel, 1958

Eh bien, j’ai une «bonne nouvelle» à vous annoncer : C’EST VRAI!

C’est vrai tout ce qu’ils ont raconté sur Jésus, Luc, Matthieu et les deux autres; c’est vrai tout ce qui Lui est arrivé. C’est vrai qu’Il a accepté de quitter son beau ciel bleu et le confort de la maison paternelle pour venir dans notre monde marqué  par la souffrance, mais aussi par la joie. C’est aussi vrai Sa naissance miraculeuse à Bethléem.

Et le coup des noces de Cana ce n’était pas de la frime, ni le coup de Lazare. Et Sa mort sur la croix ce n’était pas du chiqué non plus. Mais pour croire en ces «folies», dans ce temps où ne pense qu’à en faire, il faut retrouver son cœur d’enfant, ce cœur qui dit «Notre Père» avec une confiance et un abandon que seul l’enfant peut posséder. D’ailleurs n’est-ce pas seulement avec un cœur qui ose dire «Abba» (Papa)  qu’on peut entrer dans le Royaume? Alors, préparons nous à dépoussiérer ce cœur d’enfant que nous avons remisé dans notre armoire d’adulte afin d’accueillir, en ce temps de Noël, Celui qui, tout grand qu’Il était, s’est fait tout-petit comme nous… afin de mourir d’amour. Pour nous apprendre à aimer… comme Lui nous a aimés.

Oh oui, c’est tellement beau tout ça… et surtout que c’est vrai!

Jacques Lauzier, dominicain