Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux

Le billet du mois

Novembre 2005

Comme au temps de Noé

par Émery Désilets, o.p.

Un peu comme au temps de Noé, ou encore comme au temps de la destruction de Jérusalem, il nous arrive de vivre comme des aveugles (Luc 17, 26-37).

Nous sommes souvent imperméables aux signes des temps. Nous ne savons pas discerner les traces de la présence de Dieu dans notre monde, les signes du retour prochain du Christ. Et nous vivons comme si ce monde devait durer toujours, comme si notre vie ne devait jamais finir. Aux autres, la mort; à nous, la vie. Ainsi, un jour, un homme de 84 ans, qui avait toujours joui d’une santé resplendissante, me disait : « Je voyais mourir les autres, mais, moi, je n’ai jamais pensé que je pourrais mourir un jour ». Comment ne pas évoquer ici cette affirmation osée d’un prédicateur, lors d’une grande envolée oratoire : « Mes frères, nous mourrons tous un jour, moi aussi peut-être!... »

Notre plus grande erreur est de nous installer dans une vie que nous voudrions éterniser, comme s’il n’y avait que la vie présente. Nous nous rassasions de cette vie comme l’enfant dans le sein de sa mère qui refuserait de naître, sous prétexte qu’il est bien au chaud. Imaginons que nous puissions parler à un enfant dans le sein de sa mère et qu’il puisse nous répondre. Nous pourrions lui dire, et avec raison, à ta naissance, quand tu viendras au monde, tu vas découvrir un monde merveilleux. Un soleil radieux, des étoiles resplendissantes, des personnes qui ne demandent qu`à t’accueillir, à t’aimer. L’enfant nous répondrait probablement ceci : «Non, je préfère rester ici, je suis bien ici, je suis au chaud ». Nous lui ressemblons souvent. Nous n’entendons pas l’appel à une vie plus grande encore, infiniment plus merveilleuse que la vie présente, une vie de communion et de bonheur sans fin.

Au terme de cette réflexion, je nous invite à faire nôtre la prière suivante :

«Garde-nous, Seigneur Jésus, de perdre notre vie dans de vaines préoccupations et d’oublier l’essentiel. Aiguise en nous le désir de ta venue, et nous pourrons user de toutes choses comme n’en usant pas, afin d’être prêts pour le Jour où tu te révèleras, toi le Fils de l’homme et notre Seigneur à jamais. Amen ».

Émery Désilets, o.p., membre de l’équipe du Sanctuaire et responsable du service de la correspondance.