Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux

Le billet du mois

Février 2008

La joie du Carême

par Jacques Lauzier, o.p.

Jésus n’était pas triste durant les quarante jours qu’Il a passés dans le désert, tout heureux qu’il était d’offrir son jeûne total au Père ; pour nous tous.

Jésus n’avait donc pas une face de carême durant son périple. Au contraire, il était tout joyeux de nous montrer comment faire pour nous libérer des chaînes dorées qui nous tiennent en esclavage et nous empêchent d’aimer.

L’Évangile nous dit qu’il a entrepris ce pèlerinage poussé par l’Esprit. Et c’est ce même Esprit qui nous invite à Le suivre dans le désert intérieur et secret de notre cœur, là où se trouvent tous nos égoïsmes et nos vices. Là où l’Esprit peut nous aider à faire le ménage, à nous purifier et à nous apprendre à « vivre » à la manière de Jésus.

Oui, le Carême est un temps où nous est donnée la chance de marcher à un autre rythme pour faire une cure de jeunesse pour le cœur et pour l’esprit.

Mais, au contraire de Jésus, nous ne sommes pas seuls pour entreprendre cette montée vers Pâques. Il est avec nous, tout joyeux de nous accompagner, de nous guider et de nous apprendre à renouer avec nous-mêmes, avec nos frères et soeurs, avec Lui.

La joie devrait être la première invitée à l’ouverture du Carême. Non pas l’exubérance du carnaval, mais la joie sereine de l’âme qui sait qu’Il est là, avec nous. Et c’est dans la joie que nous offrirons toutes nos petites et nos grosses privations, sachant que rien ne sera perdu. Surtout ce que les autres ne voient pas et ne savent pas.

Entreprenons cette fascinante aventure qui nous fait passer de la servitude à la liberté en nous « convertissant et en croyant joyeusement à la Bonne Nouvelle », sachant que Jésus a été un pèlerin joyeux de la Résurrection.