Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux

Le billet du mois

Mai 2012

LA MÈRE INVISIBLE

« Femme, voilà ton fils, » et il dit au Disciple : « Voilà ta mère ». – Jean 19 ; 26

par Jacques Lauzier, o.p.

Un enfant ne peut vivre sans sa mère. Le père peut faire des tas de choses pour l’enfant mais il ne pourra jamais remplacer la mère. Elle seule sait comment dorloter son enfant. Elle seule connaît ses moindres bobos et les différentes facettes de son caractère.
 
À la maison, quand il arrive quelque chose de bon, ou de moins bon, c’est la mère que l’enfant va trouver; pas le père. Et s’il faut impliquer le père, c’est elle qui le fera. Il y a un lien «éternel» qui unit l’enfant et sa mère. Elle l’a porté et nourrit pendant neuf mois. Ce n’est pas rien. C’est pourquoi ce lien est si fort.

Pour l’enfant, sa présence est réconfortante, rassurante. Il sait qu’il peut se confier à sa mère. Il sait en lui-même qu'elle le comprend. Souvent elle le comprend même à demi mots. C’est son enfant; c’est son sang.

Depuis que Jésus nous a «donnés» à Marie sur la croix, elle a pris son rôle très au sérieux, si je puis dire. Elle agit exactement comme une mère le fait avec son enfant. Comme une maman, elle parle de nous à son Fils. Elle lui raconte ce qui nous arrive : du bon et du moins bon. Si c’est bon, ils sont heureux tous les deux; si c’est du moins bon, elle lui demande des «grâces» pour nous aider à devenir meilleurs. On appelle cela «intercéder». Et elle est infatigable dans ce rôle.

Mais il y a un problème. On ne la voit pas! On ne peut la toucher, ni la caresser comme un enfant. Ni se faire caresser non plus. Alors, est-elle vraiment notre mère? Bien sûr qu’elle l’est. Même si on ne la voit pas. Car elle, elle nous voit! Et, comme à Cana, son cœur de mère «devine» ce dont nous avons besoin, ce qui nous manque. Et alors, elle intercède pour nous auprès de son Fils. En trois mots : elle nous aime! Elle veut notre bonheur.

Pour moi cela me suffit. Et je vais profiter du mois de mai pour lui dire mon amour de toutes sortes de manières. Je vais trouver des façons pour lui offrir des fleurs, lui parler avec mon cœur; exactement comme je faisais avec ma mère. Et je sais qu’en retour, elle fera la même chose pour moi.