Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux

Le billet du mois

Juillet - Août 2013

par Marcel Dumont, o.p.

Cher(ère)s fidèles du Grand apôtre Jude,

Les mois d’été sont avec nous, et de no mbreuses personnes en profitent pour partir en vacances afin de se reposer un peu. Pour l’intercession des saints, cette période n’est pas connue, ni nécessaire : ils sont toujours bien en forme et actifs dans la patrie céleste, afin de nous venir en aide de ce côté-ci du Royaume. Car, comme le Seigneur nous le dit : « Mon Royaume n’est pas de ce monde, mais il est parmi vous ». En juillet, il nous est donné de vénérer l’une des grande de la patrie du Ciel, sainte Anne, la mère de la Vierge Marie, le 26 juillet. Au Québec, cette dévotion est très vivante auprès des québécois et des peuples autochtones. Elle nous vient des marins français, partant de la côte de Bretagne, implorant la protection de saint Anne, pour leur traversée – bien périlleuse, il faut le dire – jusqu’en terre d’Amérique. D’un sanctuaire de Bretagne, donc, dédié à la mère de la Vierge Marie, est venu jusque sur la côte de Beaupré, près de Québec, la dévotion envers une grande protectrice du Ciel. Tel la voulu la Sainte providence pour la mère de Marie, venir dans le Nouveau monde, pour continuer son intercession, son aide de grand-maman, pour tous ses petits-enfants. Dévotion, donc, qui nous conduit directement à sa fille, la Mère de Dieu.

Comme nous le savons, le 15 du mois d’août de chaque année, l’Église nous propose la belle et grande fête de l’Assomption : Marie – nous dit la déclaration du dogme en 1950 – fut élevée au Ciel auprès de son fils, Jésus Notre Seigneur, avec son corps et son âme. Une forte tradition nous laisse entendre qu’elle se serait endormie et fut emportée au Ciel par des anges. L’Église veut nous enseigner par-là, deux choses. La première, est, que Marie reçut ce privilège pour sa dignité de Mère de Dieu : conçue immaculée pour enfanter le Fils de Dieu, donc sans péché, son corps ne pouvait connaître la corruption. En second, Marie est au Ciel, avec son Fils, pour continuer son travail auprès de nous : elle continue d’enfanter la Sainte Église. La fête de l’Assomption est essentielle pour nous, elle est une confession de notre foi : nous remercions Dieu pour la maternité de Marie, Marie Mère de Dieu et Marie Mère de l’Église.

Ô notre pèreSaint-Jude, toi qui comprend bien ces profonds mystères, maintenant que tu es au Ciel avec la Mère de Dieu, aide-nous à entrer dans l’intelligence de notre foi!