Le billet du mois
Février 2004
La compassion évangélique à l’endroit des malades
par Émery Désilets, o.p.
Chaque
année, le 11 février,
le jour de la fête de Notre-Dame
de Lourdes, nous célébrons
la journée mondiale des malades.
Cette fête nous rappelle nos
responsabilités à l’endroit
des malades, particulièrement
celle de leur annoncer la bonne nouvelle
du salut.
Il
n’est pas facile, me direz-vous,
d’annoncer la bonne nouvelle
du Règne de Dieu à des
personnes aux prises avec la souffrance
provenant, par exemple, d’un
cancer généralisé
ou encore du sida. Il n’est
pas facile de les aider à vivre,
au contact de l’épreuve
de la souffrance, une expérience
de croissance. De croissance dans
la foi, dans l’espérance
et dans l’amour. On se sent
alors démuni, impuissant.
Mais
c’est possible. Il s’agit
pour nous d’être habités
par la compassion de Marie et celle
du Seigneur à l’endroit
des malades. La compassion évangélique
peut faire des miracles.
L’expérience
nous apprend que les grands malades
ont plus besoin d’être
écoutés, compris, aimés,
que de remèdes. L’expérience
nous apprend aussi que le silence
attentif et plein d’affection
de celui ou celle qui écoute
la personne qui souffre est plus efficace
que bien des paroles de consolations.
Puissions-nous,
en toutes circonstances, leur manifester
notre solidarité et la tendresse
de notre amour, et les aider ainsi,
en respectant leur cheminement, à
s’engager sur la route de la
croissance. Que le Seigneur et nos
saints patrons, Marie etSaint-Jude,
nous soient en aide.
Émery Désilets, o.p., membre de l’équipe du Sanctuaire et responsable du service de la correspondance.