Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux

Le billet du mois

Septembre 2005

Petite histoire… mais combien importante

par Émery Désilets, o.p.

Il y a quelque temps, un ami m’a fait parvenir par courrier électronique l’histoire suivante, qu’il qualifiait ainsi : petite histoire… mais combien importante. Et il avait parfaitement raison.

C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert. À un moment, ils se disputèrent et l’un d’eux donna une gifle à l’autre. Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable :
« Aujourd’hui, mon meilleur ami m’a donné une gifle ».

Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent une oasis dans laquelle ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva. Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :

« Aujourd’hui, mon meilleur ami m’a sauvé la vie ».

Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda : « Quand je t’ai blessé, tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi ?

L’autre ami répondit : « Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l’effacer. Mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l’effacer ».

Nous sommes au début d’une nouvelle année de travail. Pourquoi ne pas faire nôtre cette histoire tout au long de cette nouvelle année ? Elle a pour nous valeur de parabole. Il s’agit d’apprendre à écrire nos blessures dans le sable et à graver nos joies dans la pierre.

« Alors Pierre s’avançant, lui dit : « Seigneur, combien de fois mon frère pourra-t-il pécher contre moi et devrai-je lui pardonner ? Irai-je jusqu’à sept fois » ? Jésus lui dit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois » Mt 18, 21-22).

Émery Désilets, o.p., membre de l’équipe du Sanctuaire et responsable du service de la correspondance.