Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux

Le billet du mois

Octobre 2006

Se laisser bercer par les «Ave»

par Jacques Lauzier, o.p.

Depuis mes plus jeunes années, cette prière a eu une place importante dans ma vie spirituelle… Le Rosaire m’a accompagné dans les temps de joie et dans les temps d’épreuve. Je lui ai confié de nombreuses préoccupations. En lui, j’ai toujours trouvé le réconfort. Je me fais l’écho de ces paroles de Jean-Paul II. Moi aussi, depuis mon enfance j’ai trouvé la paix et la joie à réciter cette litanie d’«Ave», de «Pater» et de «Gloria». Jamais je ne me suis senti fatigué de réciter le Rosaire. Bien au contraire, le Rosaire m’a souvent revigoré, physiquement, psychiquement et, bien entendu, spirituellement.

Mais ce que j’aime surtout, c’est la méditation qui l’accompagne. Car le Rosaire sans contemplation, c’est un corps sans âme, disait Paul VI. La récitation du Rosaire c’est mon évangélisation à moi. Avant chaque dizaine, je contemple dans mon âme le tableau du mystère à venir et ensuite je me laisse bercer par les «Ave» pendant que je le médite. Ainsi, chaque semaine, je visite 35 scènes d’évangile. Et chaque visite est différente, même si le même mystère revient plus d’une fois. Comme je l’ai mentionné plus haut, ces visites m’évangélisent et me font découvrir des aspects de la Parole de Dieu que je n’avais jamais considérés auparavant, et ce malgré toutes mes études de théologie. Je revois ainsi la joie, la lumière, la douleur et la gloire qui ont marqués le séjour de notre Seigneur sur la terre.

Et dans son ombre, la toute petite, sa Mère, notre Mère. Celle qui éclate de joie à la vue de sa cousine enceinte, qui s’angoisse pour son enfant quand elle le perd de vue un peu longtemps ; celle qui est attentive aux petits détails (ils n’ont plus de vin) ; celle qui le suivra jusqu’au pied de la Croix. La même qui continue à intercéder pour nous d’où elle est et qui nous dit : «Faites ce qu’il vous dira». Car sa gloire n’a fait que multiplier son pouvoir d’intercession pour ses enfants que son Fils lui a confié du haut de la Croix. Et comme femme, elle n’a pas perdu son sens pratique et son attention aux petits détails. Et j’en ai fait l’expérience plus d’une fois. Que voulez-vous, c’est une mère ! C’est ma Mère !

Oui, j’aime réciter le Rosaire. Ça me repose, ça me calme et ça me permet de voir bien des problèmes sous un nouvel angle et de trouver des solutions auxquelles je n’aurai jamais pensé si je ne m’étais pas arrêté pour réciter le Rosaire. Et quel remède pour l’âme tiraillée par toutes sortes de tentations. C’est vraiment un baume que je vous conseille d’appliquer aussi souvent que le besoin s’en fait sentir. Quelle que soit la blessure. Et c’est presque gratuit. Juste une pincée d’humilité et quelques grains… d’«Ave».