Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux

Le billet du mois

Février 2012

« Je vois les gens, ils ressemblent à des arbres, et ils marchent » (Mc 8, 24)

«Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés...» Jean 13,34

par Émery Désilets, o.p.

L’aveugle de Bethsaïde reçoit d’abord la possibilité de voir, mais, pas encore de voir correctement. Quand Jésus lui impose de nouveau les mains sur les yeux, alors seulement la guérison complète se produit, il voit tout nettement. Le processus est décrit avec ampleur : on a l’impression d’assister à la scène, d’être témoin de l’événement. Nous faisons en quelque sorte, avec l’aveugle, l’expérience du recouvrement de la vue.

Cette guérison progressive, par étape, contraste avec une autre guérison d’aveugle, celle de Bartimée, près de Jéricho. Jésus se contente alors de dire : « Va, ta foi t’a sauvé », et l’effet est immédiat. Ce contraste nous permet de saisir la fine pointe de ce récit et de dégager sa valeur symbolique.

Cette guérison, lente et progressive, a valeur de signe. Elle annonce la lente et progressive ouverture à la foi des disciples. Ils deviennent capables de dire à Jésus : « Tu es le Messie », mais, ils ne voient pas encore nettement le sens de leur profession de foi. Ce n’est qu’à la lumière de la mort et de la résurrection de Jésus, et sous la mouvance de l’Esprit, qu’ils parviendront à la véritable foi : une foi très ferme en Jésus le Messie, le Fils de Dieu.

Cet évangile met aussi en lumière le cheminement dans la foi de tout croyant, de toute croyante. Un croyant doit toujours être en marche, jusqu’à ce qu’il puisse voir Dieu face à face dans la lumière de l’éternité.

Permettez-moi d’indiquer un moyen qui a fait ses preuves pour progresser, grandir dans la foi : il s’agit d’accueillir la parole de Dieu et de la mettre en pratique. Il ne suffit pas de lui ouvrir nos oreilles, il faut aussi lui ouvrir notre cœur, la méditer, la mûrir dans le silence et la prière et l’actualiser dans notre vie. Pensons là-dessus à Marie, qui n’a cessé, tout au long de sa vie, de cheminer dans la foi.
Il y a lieu de rendre grâce au Seigneur qui nous accompagne tout au long de notre pèlerinage de foi et de prier pour que nous puissions passer des ombres à la vraie lumière.

« Aujourd’hui, certes, nous voyons dans un miroir, d’une manière confuse, mais alors ce sera face à face » (1 Cor. 13, 12).