Le billet du mois
Septembre 2016
Nous venons de vivre les Jeux olympiques de Rio. Peu savent qu'un Dominicain français a contribué à la refondation des Jeux olympiques modernes. Le père Henri Didon (1840-1900) était un sportif ; grand promoteur du sport et de ses vertus, il organisait des jeux sportifs au collège où il enseignait.
En 1891, Pierre de Coubertin rencontre Henri Didon pour lui demander son appui quant à l'organisation de jeux réunissant établissements religieux et établissements laïcs. C'est pour cette occasion que Didon invente la devise « Citius, Altius, Fortius », « Plus vite, plus haut, plus fort », qui deviendra celle des Jeux Olympiques lors du congrès olympique de 1894.
En août 2016, nous avons apprécié les performances des athlètes et nous sommes fiers de les voir monter sur le podium, recevoir leurs médailles. Tous les athlètes font preuve de détermination, de persévérance, de rigueur et un grand sens de l'organisation, tout autant de qualités nécessaires aux vainqueurs. Mais parmi eux, certains vont plus loin et se laissent guider par Dieu, faisant preuve d'une force qui ne vient pas d'eux, mais d'un Autre.
En gymnastique artistique, Simone Biles collectionne les médailles et a une nouvelle fois brillé, remportant quatorze médailles. Munie de son chapelet, la gymnaste américaine garde du temps pour aller à la messe, même en période de compétition. Elle ne fait pas exception, d'autres laissent Dieu imprimer leur vie. Le sprinter jamaïcain Usain Bolt, l'immense star de l'athlétisme mondial, est issu d'une famille catholique ; il porte sur lui la médaille miraculeuse de sainte Catherine Labouré. Le canadien André Degrass porte la croix du Christ à son cou. Les nageurs américains Michael Phelps et Katie Ledecky sont aussi connus pour leur foi profonde, et pour avoir construit leur sens de l'effort lors de leur formation dans des institutions catholiques.
Les Jeux Olympiques de 2012 ont été particulièrement éprouvants pour l'archère américaine Jennifer Nichols. Perte de confiance et doutes profonds dans sa foi. « Dans tout de cela, le Seigneur s'est montré juste et tellement fidèle. Mon but est de glorifier Dieu. Bien sûr, j'adorerais décrocher une médaille olympique. Mais en fin de compte je veux aller là où le Seigneur me guidera pour le glorifier. »
Pour notre part, si notre vie est difficile avec son lot d'épreuves et d'échecs, notre cœur sait que nous pouvons tous nous tourner vers saint Jude, notre intercesseur auprès de Dieu. Soyez assurés que, chaque « Jeudi de saint Jude » à la messe de 14h30, les Dominicains de Montréal et les « Amis de saint Jude » prient en union avec chacun-e de vous, à la maison. Ensemble, nous nous tournons avec confiance vers le Saint de l'Espoir et nous le prions d'intercéder pour vous, chers frères et sœurs, et pour toutes les intentions de prières que vous nous faites parvenir par la poste, par courrier électronique ou que vous déposez devant la statue du Patron des causes désespérées. Demeurons unis dans la prière ; confiance, il y a de l'Espoir !
Fr. Henri de Longchamp, des Frères Prêcheurs (O.P.)
Directeur des Œuvres de Saint-Jude