Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux

Le billet du mois

Neuvaine solennelle d’octobre 2018

Ami, amie de Saint-Jude,

Comme nouveau directeur des Œuvres nous ne nous connaissons pas encore, mais déjà nous pouvons nous dire amis, s’il est vrai, comme le veut le dicton que « les amis de mes amis sont mes amis ».

J’ai quitté le Japon après y avoir œuvré pendant 32 ans, dont 25 comme curé à la paroisse de Kita-Sendai, comportant aussi une vingtaine d’années comme directeur d’une maternelle à Haramachi dans la préfecture voisine du Fukushima. J’ai été aussi desservant de cette paroisse pendant 18 ans. De gros morceaux de vie! 

Mon départ a coïncidé avec la célébration du 90ième anniversaire de l’arrivée des Dominicains canadiens au Japon. Quel bonheur ce fut pour moi de m’inscrire dans cette belle histoire! Cette journée-là encore, comme pour marquer la fécondité du travail missionnaire, trois jeunes ont reçu le baptême. 

En juin dernier, je participais au Chapitre provincial des Dominicains, à Ottawa. Le frère Jean Doutre, élu Prieur provincial, m’a alors demandé d’accepter d’être son « socius », un mot latin que la tradition dominicaine a inscrit dans son vocabulaire courant. Par exemple, avant Vatican II, un frère ne pouvait pas quitter le couvent sans qu’un frère ne l’accompagne, son « socius », disait-on. Le socius, par sa présence, rappelle au Prieur provincial qu’il n’est pas seul, qu’il a été élu par les frères et pour les frères et que ceux-ci sont là pour le soutenir dans sa tâche. 

Et je souhaite bien que les amis de saint Jude deviennent aussi mes « socius »! Avec votre appui, je voudrais servir les Œuvres de saint-Jude avec le même zèle et le même dévouement que mon prédécesseur le frère Henri de Longchamp. 

Soyez assurés de mes prières fraternelles, de celles de mon équipe, Mme Gisèle Hébert et M. Tony Cicci, ainsi que celles des « Priants de saint-Jude », chaque journée de la neuvaine et chaque jeudi de l’année.

Fr. Raymond Latour, o.p., directeur