Saint Jude

Prière quotidienne
à Saint-Jude

Ô bon Saint-Jude, notre fidèle intercesseur auprès de Jésus, recueille les intentions spéciales suivantes : pour les présenter au Seigneur tout-puissant, Source de tout bien. Obtiens-nous surtout un accroissement de notre foi en son amour. Que chaque jour nous trouve en union de plus en plus intime avec notre Père des cieux. AimableSaint-Jude, toi qui fais renaître en nos cœurs l’espoir, toi dont les mérites et la vie exemplaire nous attirent maintenant les bénédictions et les grâces divines, sois notre avocat, et conduis-nous à Jésus et à Marie. Avec toi, bienheureux apôtre, nous rendons grâce à Dieu et le louons de tout cœur pour ses innombrables bienfaits dont nous sommes sans cesse l’objet. Amen.

Vitraux

Le billet du mois

Novembre 2019

Bonjour, ami(e) de saint Jude,

Chaque mois a ses beautés, le mois de novembre doit bien avoir les siennes, mais bien peu de gens diront qu’il est leur préféré!  Novembre, c’est le mois des morts. Et les vivants ne sont guère portés à le célébrer. La noirceur tombe plus tôt, et le froid nous donne déjà un avant-goût de l’hiver. C’est un mois qui nous porte à la nostalgie ou à la déprime.

Heureusement, avec la neuvaine à saint Jude, nous avons pu faire le plein d’espérance pour entrer dans cette période plus sombre de l’année. L’espérance est souvent liée au thème de la lumière. Ne dit-on pas « voir la lumière au bout du tunnel »? Novembre pourrait bien aussi prétendre au titre de « mois de l’espérance », cette force qui nous permet de passer à travers les temps difficiles, où la noirceur nous enveloppe. Nous avons à tenir bon, à persévérer même quand la vie ne nous sourit pas et que la lumière nous manque.

 Le manteau de notre saint Jude est vert. La couleur verte est un mélange de bleu, couleur associée à la déprime, et de jaune couleur qui évoque l’éclat du soleil. Les priants de saint Jude se réfugient sous ce manteau, apportant à ceux et celles qui sont dans la détresse le soutien de leurs prières qui se veut comme l’offrande d’un rayon de lumière. Chacun et chacune d’entre nous ne navigue-t-il pas entre ces deux couleurs primaires du bleu et du jaune?

La liturgie de fin d’année, avec ses images d’apocalypse voudrait nous rappeler qu’il faut fixer cette lueur d’espérance appelée à devenir lumière sans pareille. Laissons à Tagore, un poète, prix Nobel de littérature, le mot de la fin : « La mort n’est pas éteindre la lumière; c’est souffler la lampe parce que l’aube est venue ».

Raymond Latour, o.p.
Directeur des Œuvres de saint Jude.